Sombres sont les années qui s'écoulent dans un cœur malade. Le sang rougit les saisons, sèche les feuilles à chaque instant. On peut y marcher et ne jamais toucher le sol, elles craquent comme les os dans une crypte. Et pourtant lorsque nos yeux s'évadent de nos pieds, ils s'offrent au ciel, rouge, jumelé à son soleil, ce frère aux joues de rubis et à la chevelure de feu. Au dessus de nos pieds il y a un feu grandiose qui ne cesse de lécher le monde. Le cœur pourrait s'arrêter ! Et pourtant, ce ciel, ce paradis où un opéra s'échoue chaque jour, jamais ne s'éteindra.
Vous savez, l'espoir, ça se trouve au bout de l'ancre que l'on remonte à la sueur de notre front.
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